Appel à contributions pour le 16e numéro de la revue Legs et Littérature

Écritures, Pandémies et Catastrophes naturelles

 

L’Association Legs et Littérature (ALEL) lance un appel à contributions pour le 16e numéro de la revue Legs et Littérature, consacré à la thématique Écritures, Pandémies et Catastrophes naturelles qui paraîtra en décembre 2020 chez LEGS ÉDITION sous la direction de Mourad LOUDIYI et Alma ABOU FAKHER. Date limite : 06 novembre 2020.

La thématique que nous proposons pour le prochain numéro de la revue Legs et Littérature, n° 16, propose moult pistes d’analyses relatives à la catastrophe et à l’épidémie, qu’on tient à mettre en rapport avec ses diverses représentations linguistiques et discursives. La pertinence de ce choix d’à-propos thématique et épistémologique n’est plus à renchérir. La fréquence des catastrophes naturelles (liées aux aléas naturels, comme les séismes, les glissements de terrain, les éruptions volcaniques, les tsunamis, les collisions d’astéroïdes, etc.) et la flambée des épidémies (la grippe espagnole, la grippe asiatique, la fièvre de Lassa, le virus VIH, le SRAS, le H1N1, l’Ébola, la peste, le choléra, la Covid 19, etc.) justifient l’urgence de les interroger en tant qu’objet de recherche à construire. À l’époque contemporaine, il semble que les désastres naturels et viraux deviennent un mode de vie[1]et une normalité.

La première apparition du terme ‘‘catastrophe’’ remonte à Rabelais en 1552, dans le livre de Pantagruel : « la fin et catastrophe de la comédie approche »[2]. Il est d’origine grecque, formé de « Kata » : qui s’achève, qui tombe, qui descend et de « strophein » : chant d’un chœur au théâtre, procession. D’où l’identification entre catastrophe et tragédie. ‘‘Épidémie’’ est la transcription du grec ἐπιδημία [épidèmia] qui signifie « arrivée, visite, séjour, résidence ». Dans son traité sur la Nature de l’homme, Hippocrate écrit : « Quand s’établit l’épidémie d’une maladie, il est clair que ce ne sont pas les régimes (alimentaires) qui sont causes (de maladie) mais (l’air) que nous respirons qui en est la cause ; et il est clair qu’il porte et lance un certain signal maladif »[3]. Dans épidémie, il y a δῆμος démos, le « peuple ». Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « on parle de pandémie en cas de propagation mondiale d’une nouvelle maladie » (à ne pas confondre avec une endémie qui signifie la persistance habituelle d’une maladie infectieuse et contagieuse dans une région donnée). En revanche, une pandémie (du grec pan qui signifie ‘‘tout’’ et demos qui signifie ‘‘peuple’’) est une épidémie avec plusieurs foyers, qui peut s’étendre au-delà d’un seul pays ou d’un continent. Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que la catastrophe est rendue pensable, sur la base du discernement de son origine : humaine ou naturelle. Aujourd’hui, le débat se focalise sur la disposition de la littérature, ainsi que son devoir de témoignage, à traiter de tels phénomènes extrêmes, ce qui vraisemblablement remet en question son bien-fondé. L’origine du mot ‘‘catastrophe’’ dévoile une ambivalence « qui est à la fois clôture et configuration nouvelle »[4]. Sera, donc, rangé sous la bannière de catastrophe tout événement « néfaste ou désastreux, social et culturel, fédérateur et extraordinaire »[5].

De par son imaginaire et ses ordres poétiques, la littérature n’a de cesse de s’approprier le récit des catastrophes naturelles ou épidémiques qui ont forgé la lignée de son histoire pour instituer une spécificité générique. L’esthétique de l’imaginaire rend compte de la technique discursive dont une catastrophe particulière (naturelle ou épidémique) est occasionnée selon l’acte de « sur-appropriation du réel »[6] par l’auteur. Celui-ci, une fois l’événement remodelé et subjectivé, s’annonce, le plus souvent, comme un médiateur de l’actualité[7], en entretissant l’univers allégorique et ce que Searle baptise les « îlots référentiels »[8] (le surgissement du réel au milieu d’éléments fictionnels). Il doit se détacher de la contemporanéité du discours et le traiter dans la post-catastrophe. Quand il [l’auteur] intègre dans son œuvre de fiction une catastrophe ou une épidémie, à travers les emprunts textuels et l’imitation des ressources rhétoriques, c’est pour l’y insérer tantôt comme péripétie tantôt comme thème principal. Dans La Guerre du Péloponnèse, écrit à la fin du Ve siècle avant J.-C., l’historien Thucydide interrompt la linéarité de sa narration sur le conflit athéno-spartiate par des micro-récits sur la peste d’Athènes qui ravage la Grèce et décrit le chaos qui s’en suit. Après le séisme qu’a connu Haïti le 12 janvier 2010, Yanick Lahens, tout comme Yves Chemla et autres qui, au lendemain du tremblement de terre, ont témoigné de l’horreur du sinistre, écrit Failles, paru en octobre 2010, une chronique où, revenant sur ce que Dany Laferrière avait nommé «  le moment Haïti », elle réadopte l’acte d’écrire et se lance à une diatribe dirigée contre les dirigeants politiques. D’autres écrivains écartent de leurs fictions toute empreinte factuelle et leur y confèrent une portée presque prophétique. Jack London et Emily St. John Mandel racontent respectivement, dans La Peste écarlate (1912) et Station Eleven (2014), la dévastation et l’effondrement des villes par la pandémie et la grippe. Signalons que la liste des textes traitant des catastrophes et des épidémies serait trop longue, mais on pouvait tout de même citer à titre d’exemples : l’Iliade d’Homère, Œdipe Roi de Sophocle, Le Décaméron de Boccace, Les derniers jours de Pompéi d’Edward G. Bulwer-Lytton, Journal de l’Année de la Peste de Daniel Defoe, Corps mêlés de Marvin Victor, Histoire de la colonne infâme d’Alessandro Manzoni, Tout bouge autour de moi de Dany Laferrière, La Mort à Venise de Thomas Mann, L’Amour au temps du choléra de Gabriel Garcia Marquez, etc.

Si l’on tient compte que la catastrophe et l’épidémie s’avèrent être une conjoncture péremptoire culbutant l’ordre établi, où sont brouillés les repères et les balisages, le roman reflète cette culbute en s’interrogeant sur les tenants et les aboutissants de l’ordre esthétique et ontologique : « Après […] que se passera-t-il ? Tout est fini, il ne reste qu’à reconstruire une littérature pour que le siècle commence »[9]. En effet, la prose ne peut être que désengagée, débordée et fragmentée, étant donné qu’elle  retranscrit l’anéantissement d’un univers familier qui se rétracte à la représentation. Ce n’est que sous de fâcheux auspices qu’elle paraît idoine à rendre compte au mieux de l’épreuve du désastre qui embrouille la transposition et fait du tort au protocole de la lecture. C’est pourquoi, il serait judicieux de mettre en évidence combien l’écriture contemporaine de la calamité se trouve infectée par le propos de son discours. Le langage mis en œuvre pour dire ce qui échappe à l’expression lors de la crise est mis en présence de ses carences et se voit dans la contrainte de repenser ses propriétés d’illustration de la catastrophe. Il puisera alors dans la mémoire traumatisée des possibilités du dire, car seuls comptent les mots pour apaiser le trop plein des émotions. Le fantastique et le merveilleux font irruption au sein de l’écriture, dont la clarté du signe est altérée par l’opacité générée par la rencontre-choc. Les mots pour peindre l’horreur mettent en tort le réalisme de la description. De son côté, la temporalité romanesque qui développe une narrativité selon les vicissitudes de la crise –naissance, phases, disparition –dépeint un temps oscillant entre un passé (avant-catastrophe), un présent conjectural vu le danger et le risque qui l’obnubilent et un avenir indéterminable (post-catastrophe). Elle est le résultat d’une « mémoire narratrice en activité »[10] ; la désorganisation de la chronologie objective survient suite à l’ordre d’apparition des souvenirs. Le temps de la catastrophe se fige ; il devient éternel et suspend son cours, marquant la mémoire collective, de manière indélébile, par le traumatisme de la catastrophe.

Partant, la catastrophe et l’épidémie représentent l’Horreur et la monstruosité des forces de la nature et font jaillir au fond des sinistrés ou des malades des sentiments archétypiques. Vu leurs caractères mystérieux, imprévisibles et abstrus, elles mettent les victimes et les témoins devant leurs « peurs primitives » et « l’imaginaire fait le reste, ouvrant à la démesure et aux sollicitations du “mystérieux” et de “l’énigmatique”»[11]. Transposer dans le gigantesque, et dans les figures d’exagération (l’hyperbole et l’emphase), le mal, le danger le risque, c’est allotir à une réalité climatique, géologique ou médicale, un sens métaphorique. Dans La Peste d’Albert Camus, à travers un réseau métaphorique, le narrateur parle de l’épidémie comme s’il s’agit de la guerre : « Il (Rieux) se disait que la trentaine de grandes pestes que l’histoire a connues avait fait près de cent millions de morts. Mais qu’est-ce que cent millions de morts ? Quand on fait la guerre, c’est à peine si on sait déjà ce qu’est un mort » (p. 48) ». Chez l’écrivain espagnol Juan Goytisolo, la marginalisation et le bannissement qu’endurent les malades atteints du SIDA, dans son roman Las Virtudes del pájaro solitario, paru en 1988, permettent à l’écrivain de faire le parallèle avec d’autres figures d’exclus et de parias comme les homosexuels, les Juifs et les Arabes. Pour Gabriel Garcia Márquez, le choléra est, dans El amor en los tiempos del cólera (1985), une image métaphorique de l’amour envoûtant que ressent Florentino pour Fermina. Ainsi, tout roman de catastrophe s’inspire du materia prima (ensemble de « métaphores obsédantes »[12]), pour réemployer les termes de Charles Mauron, enregistrant sa fiction à l’intersection des données factuelles et de la dimension mythique, sans que le lecteur sache discerner ce qui relève de la réalité et de son interprétation. Les mythes de la catastrophe sont forgés autour du Déluge et ses variétés où la nature, alliée à Dieu, invoquent le Châtiment divin. Qu’elle relève de la réalité ou qu’elle soit le fruit de la fiction, la catastrophe s’annonce comme un ‘‘événement’’ tel que le conçoit Jacques Derrida, après les Attentats du 11 septembre 2001. Selon lui, l’« événement » n’est considéré comme tel que quand son avènement reste amphigourique et échappant à l’explication logique. En tant que tel, il « déroute, surprend et suspend le sens »[13], car difficile à cerner par le raisonnement cartésien. D’où son élaboration dans une phantasmatique qui déborde largement sa réalité.

La mise en scène du pathos jouit d’une place de choix dans l’analyse de la fiction du désastre. L’objet de celle-ci est en réalité le discours passionnel (répertorie les passions et les fait éclaircir) plus que le discours passionné (expose les passions et les fait auditionner). Le travail de l’écrivain sur la représentation du pathos implique l’étude de sa mise en scène pour interpréter ses différentes conceptions dans la fiction de la catastrophe et la façon dont il le conjugue à l’action, à l’intrigue et à la visée de l’histoire.

Axes de recherche :

Il sera question dans ce numéro de Legs et littérature d’approfondir la représentation de la catastrophe ainsi que de la pandémie en articulant cette réflexion à un ensemble de textes littéraires du passé ou appartenant à l’époque contemporaine. Il s’agit donc de texte littéraire (roman, théâtre, poésie, nouvelle) pour réexplorer le rapport récit factuel (témoignages ou histoires) et récit fictionnel, à la lumière des variations discursives quant au traitement de la catastrophe et de l’épidémie. Ainsi, les contributions se fixeront comme objectif d’analyser, selon une approche ontologique, la nature fictive ou réelle de l’histoire rapportée et, selon une approche textuelle, les traits thématiques et formels relatifs à la factualité et à la fiction. On rappellera que la démarche interdisciplinaire est de mise pour mieux circonscrire et interpréter ces catégories qui renseignent sur leur époque. L’approche comparatiste n’est pas à exclure. Il serait très pertinent, par exemple, de disséquer des textes littéraires, émanant de plusieurs aires géographiques, sociales et culturelles différentes ayant une même catastrophe ou la même épidémie pour objet central de l’intrigue ; ou encore d’analyser la fictionnalisation du même événement catastrophique traité par deux genres littéraires différents.

On remarque, dès lors, que les voies d’analyse et d’approche qu’offre la littérature de catastrophe ou épidémique à la critique sont abondantes et, outre les aspects déjà soulignés, les principaux axes et interrogations que ce numéro aspire à appréhender peuvent être communiqués comme suit, sans être exhaustif :

  • Catastrophe/pandémie vs corporéité humaine : Quel est/serait l’impact des catastrophes et des pandémies sur la corporéité humaine ? Comment le corps subit ou résiste-t-il aux effets de ces fléaux ? Comment penser/panser la corporéité dans les aires géographiques frappées et ravagées par les catastrophes et les épidémies ? Quelles sont les nouvelles formes de représentations des corps ou de constitution des corps (incorporation) suite aux traces qu’ils ont laissées ? Quelles sont les altérations que les pandémies et les catastrophes entrainent ou apportent-elles sur l’identité humaine ?
  • Catastrophe/pandémie vs fictionnalisation : comment l’auteur rend-il une catastrophe ou une pandémie fictionnelle ? Quels aspects revêt la fictionnalisation : simple témoignage ou narration purement fictive ? Quelles caractéristiques sont attribuées à l’imaginaire viral ou pandémique ? Comment la catastrophe et le viral impactent-ils le genre littéraire ? En quoi la transgression générique travaille-t-elle la genèse de l’œuvre et son imaginaire ? Quelles approches sont les plus à même de mettre en lumière le discours socio-culturel que renferment ces œuvres ?
  • Catastrophe/pandémie vs langue : Y-a-t-il des outils linguistiques constants à la représentation de la catastrophe ou de la pandémie ? Quelle nouvelle écriture postmoderne ce genre de fiction instaure-t-il ? Quels registres littéraires sont-ils mobilisés pour écrire la catastrophe ? Comment ces registres sont-ils déployés en tant que ‘‘connotateurs de mimésis’’ ? Comment l’auteur arrive-t-il à conjuguer les différents procédés langagiers propres à l’écriture de la catastrophe (les procédés affectifs, descriptifs, narratifs, oratoires et esthétiques) ? Quand et par quels procédés sont exprimées les torsions subjectives du langage ? L’écrivain arrive-t-il à mettre en œuvre la langue-distanciation dans son projet d’écriture ?
  • Catastrophe/pandémie vs philosophie : Quelles portées herméneutiques sont formulées à propos de ces événements bouleversants ? quels mythes interviennent-ils dans cette perspective heuristique ? S’agit-il de ‘‘colères divines’’ ? Les considérons-nous comme des représentations du Mal dont nous sommes responsables, d’une manière ou d’une autre ? L’insécurité et la précarité de l’existence seront-elles le prix à payer pour notre manque de responsabilité ? L’impuissance de l’homme face à ces fléaux expliquerait-elle que la nature reprendrait ses droits ? Comment la mort et la vie sont-elles représentées dans la poétique virale ou épidémique ?
  • Catastrophe/pandémie vs pathos : Pourquoi écrire sur la catastrophe et l’épidémie ? quelles visées sont réservées à ce genre de récit ? S’agit-il d’alerter, de prévenir ou de sensibiliser ? Comment la sémantique, la pragmatique et la rhétorique prennent part à l’analyse de ces récits ? Comment l’écrivain arrive-t-il à y investir ses configurations discursives ?

Protocole de présentation et de soumission des textes :

L’auteur devra envoyer sa proposition de contributions par courrier électronique en format Word tout en indiquant (1) son nom ou pseudonyme, le cas échéant, (2) son titre universitaire, (3) le titre du texte ou les premiers mots de chaque texte (4) sa notice biobibliographique ne dépassant pas 100 mots, (5) un résumé (Abstract) du texte ne dépassant pas 200 mots.

Longueur des textes

– 4 000 à 6 000 mots pour les réflexions, les textes critiques portant sur une œuvre
littéraire.
– 1 000 à 1 200 mots pour les notes ou comptes rendus de lecture.

– 1 000 à 1 500 mots pour les portraits d’écrivains.

– 1 500 à 2 000 mots pour les entretiens avec des écrivains, critiques littéraires et
chercheurs.
– Poèmes ou nouvelles en français : maximum 5 pages ou 5 poèmes.

La police de caractères exigée est le Times New Roman, taille 12 points, à un interligne et demi, et une taille de 10 points pour les notes de bas de page, police de caractère, Calibri.
Titre du texte: le titre doit être en gras avec les titres des œuvres en italique. S’il comporte deux parties, utilisez deux points au lieu du soulignement. Les titres de l’article et des paragraphes ne sont jamais suivis d’un appel de note.

Exemple : Chauvet et Faulkner : cas d’intertextualité.

Les références: toute citation doit être associée à une note de bas de page. Les citations de moins de 5 lignes sont intégrées au texte et indiquées par des guillemets –sans italique. Allez à la ligne et utilisez l’alinéa pour les citations de plus de 5 lignes. Dans ce cas, il n’y a ni guillemets ni italique. Veuillez indiquer les références en bas de pages (Prénom, nom de l’auteur, titre du livre en italique, ville d’édition, éditeur, année de publication).

Exemple : Marie Vieux-Chauvet, Fille d’Haïti [1954], Paris, Zellige, 2014.

  • Les coupures à l’intérieur d’une citation sont signalées entre crochets droits […]. Si le début de la citation manque, le premier mot suivant les crochets est écrit en
    Les signes de ponctuation suivent les crochets.
  • Toute intervention dans une citation est signalée entre crochets droits [ ].
  • Bibliographie, Livres : Indiquer le nom de l’auteur (maj.), prénom (min.) suivi
    du titre de l’ouvrage en italique, ville d’édition, éditeur, année de publication.Ex : VIEUX-CHAUVET, Marie, Fille d’Haïti, Paris, Zellige, 2014.
    S’il s’agit d’un livre publié plus d’une fois, il faut préciser l’édition consultée et l’année de la première publication mise entre crochets précédée du titre.Ex : VIEUX-CHAUVET, Marie, Fille d’Haïti [1954], Paris, Zellige, 2014.
  • Titre cité dans la note précédente : Ibid., p.
  • Titre déjà cité : cit.
  • Quand il est nécessaire, utilisez cf., non pas voir.
  • Chapitre d’un livre : Nom de l’auteur (maj.), Prénom (min.), titre du chapitre (entre guillemet), titre de l’œuvre (italique), ville, édition, année de publication, pages consultées.Ex : GENETTE, Gérard, « Frontières du récit », Figures II, Paris, Seuil, 1969, pp. 49-69.

Article de revue: Nom de l’auteur (maj.), Prénom (min.), titre de l’article (entre guillemet), nom des directeurs du numéro, nom du magazine, journal ou revue (en italique), volume, numéro, année de publication, pages consultées.

Ex : LAHENS, Yanick, « Chauvet, Faulkner : cas d’intertextualité », Carolyn Shread, Wébert Charles (dir.), Revue Legs et Littérature 4, janvier 2015, pp. 65-82.


Date limite de soumission des propositions : 15 septembre 2020.


Date limite de soumission des articles : 06 novembre 2020 ; 23h 59 min 59 sec.

Envoyez vos articles avant le 06 novembre 2020 à legsedition@outlook.com et en copie alma.aboufakher@inalco.fr et loudiyimourad@gmail.com

 

[1] Cf. Adam Parerey, Apocalypse culture, Portland, Feral House, 1990.

[2] Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, Paris, 1980, p. 364.

[3] Hippocrate, La nature de l’homme, vol. I,  [Trad. Jacques Jouanna], Berlin, Akademie Verlag, 1975.

[4] Grégory Quenet, « La catastrophe, un objet historique ? », https://www.cairn.info/revue-hypotheses-2000-1-page-11.html, p. 17. [consulté le 3 mars 2010].

[5] Ibid.

[6] B. Edelman, Le droit saisi par la photographie, Paris, Flammarion, 2001, p. 35.

[7] Florian Alix, « Le séisme haïtien en littérature », in ELFe XX-XXI (Études de littérature française des XXe et XXIsiècles), Littérature et actualité, n° 3, Paris, Classiques Garnier, 2013, p. 137.

[8] John Searle, Sens et expression. Études de théorie des actes de langage, Paris Minuit, 1979.

[9] Frédéric Beigbeder, Premier bilan après l’apocalypse, Grasset, Paris, 2011, p. 216.

[10] Jean Rousset, Narcisse romancier (Essai sur la première personne dans le roman), Paris, Ed. Corti, 1973.

[11] Lauric Guillaud, La Terreur et le sacré : la nuit gothique américaine. Paris, Michel Houdiard, 2003, p. 9.

[12] Gilbert Durand, Les structures anthropologiques de l’imaginaire, Paris, Dunod, 1992, p. 306.

[13] Amélie Brito, « Obscur événement », in P. Glaudes et H. Meter (dir.), Le Sens de l’événement dans la littérature des XIXe et XXe siècles, Actes du colloque international de Klagenfurt, 1er-3 juin 2005, Peter Lang, 2008. URL– http://www.fabula.org/revue/document3841.php [consulté le 3 mars 2010].

 

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