Thème: Loi des finances, Culture et Management
Invité: Allenby Augustin
Date: 24 septembre 2017
Depuis le fameux vote à la Chambre basse le mardi 8 août dernier avec 14 voix pour, 0 contre et 6 abstentions, le projet de loi de finances pour l’exercice fiscal 2017-2018 n’a cessé de faire couler des salives. Après toutes sortes de tergiversions, controverses au Sénat, il a finalement été voté avec 18 voix pour, 2 abstentions et 1 contre, suite à une légère modification en son article 17 précisant que « la diaspora n’aura rien à payer ». Évalué à 144 milliards de gourdes, le budget 2017-2018 ne tient pas compte des réalités du moment et ne vise pas à créer des opportunités pour améliorer les conditions de vie de la classe moyenne et des plus faibles. En dépit des séries de consultations, des protestations et mises en garde quant à sa publication dans le journal officiel Le Moniteur, le président Jovenel Moïse a fait fi des cris de la population et a choisi de prioriser les intérêts d’un petit groupe.
Aujourd’hui, le budget devient la préoccupation de plus d’un, du profane comme de l’expert. Dans tous les discours qui enflamment la toile et pullulent les ondes, les uns laissent croire qu’avec ce budget le pays renaîtra de ses cendres, les autres soulignent qu’il s’agit d’un poison mortel pour les couches défavorisées et ce qui reste de la petite classe moyenne.
Quel est l’avenir du livre et de la culture au regard de ce budget qualifié de criminel ? Quelles sont les prévisions pour la culture ?
Pour en parler, l’Association Legs et Littérature (ALEL) et la radio Magik 9, 100.9, reçoivent ce dimanche 24 septembre 2017 Allenby Augustin, Spécialiste en management des organisations culturelles (Master 2 Université Paris-Dauphine).
