Etzer Vilaire est un poète méconnu. C’est Jean-Claude Fignolé qui, en 1970, en a fait la révélation. Point n’est besoin de rappeler que bon nombre de nos poètes classiques, la plupart étudiés dans les écoles haïtiennes, sont en grande partie mal connus de ceux qui parlent d’eux. Qu’il s’agisse de professeurs, d’élèves, d’historiens de la littérature ou d’autres. Et pour cause. Ils ne lisent pas les textes. Car quand il leur paraît impossible d’expliquer ou de comprendre un extrait ou un poème de ces auteurs, le plus facile à leurs yeux est de recourir à la religion ou à la superstition. L’on se souvient de l’histoire du papillon noir qui s’est posé sur le berceau de Coriolan Ardouin. Bref… [Lire la suite]
Dieulerrmesson Petit Frère, Coin d’encre, jeudi 30 juin 2016