Je pense qu’il importe dès le départ de clarifier le propos question d’éviter tout malentendu ou malaise de quelque part que ce soit. Qu’est-ce qu’on entend par l’expression « écriture(s) féminine(s) quand nous l’utilisons ici ? Que charrie-t-elle comme signifié ? Quand nous parlons d’Écritures féminines, nous ne faisons pas référence au(x) féminisme(s) en tant que tel mais aux textes qui véhiculent une certaine vision féministe par la mise en relief de la situation des femmes à travers diverses formes de narrations. Ainsi ce n’est pas tant la chose (le ou les féminisme.s) qui nous intéresse mais le sujet (la femme) et l’objet –la représentation que l’on en fait ou le statut qui lui est attribué dans l’écriture. Car même au sein du mouvement, la femme peut se retrouver victime du même système d’oppression et d’occultation qu’elle dénonce –lequel est mis en place par le corps social.
Dans un article paru dans le troisième numéro de Legs et Littérature, la chercheuse féministe Carolyn Shread a pris le soin de souligner que le féminisme, selon l’usage que l’on en fait peut tout aussi être un espace de reproduction de la domination, d’exclusion et d’avis de pouvoir. Car si les écritures féminines, souligne-t-elle,
représentent alors l’une des voies pour déployer le vaste éventail d’expériences et d’ambitions féministes [1],
il importe donc
d’éviter la cooptation d’écritures féminines au service d’un féminine d’ailleurs, surtout lorsqu’il s’agit du féminisme des pays dominants sur l’échelle internationale [2].
Le contexte, le lieu et le statut du porteur du discours comptent énormément pour bien comprendre son sens et son orientation.
À parcourir les manuels de littérature officiels utilisés dans le système scolaire haïtien produits de 1960 (Pompilus et Berrou des FIC, Fardin) jusqu’aux dernières années du 20e siècle (Jean, Charles, Fardin), l’on ne trouvera que seulement sept femmes pour plus d’un siècle de littérature (de 1804 à 1946) –les manuels s’arrêtent généralement presqu’à fin du mouvement indigéniste haïtien[3]. Quoi de plus souple et de plus tendre pour reproduire le sexisme et alimenter l’exclusion des femmes du champ littéraire et le mépris pour leur production.
Ce travail d’inventaire des différentes voix féminines de la littérature haïtienne est né au lendemain de la création de la collection Voix Féminines qui consiste à revisiter l’œuvre des auteures phares de notre littérature pour les mettre au grand jour. En 2014, quand a été lancée cette collection, il a été plus que nécessaire de faire le point sur la situation des femmes écrivains dans le pays en revenant sur les différentes luttes qu’elles ont menées pour donner écho à leur voix et analyser les divers mécanismes mis en place par la société pour invisibiliser leur travail et imposer le silence à leur voix. C’aurait été dommage de laisser se noyer dans le grand oubli l’œuvre de toutes ces femmes qui, pendant les deux siècles d’histoire et de création littéraires, ont produit des ouvrages remarquables ayant contribué au rehaussement des lettres haïtiennes. Or, dans toute l’histoire de la littérature,
la femme a longtemps été la grande oubliée, la grande victime, celle que l’on met à côté pour des raisons pour le moins inavouées, mais qui, au fait, renvoient au caractère sexiste et patriarcal de notre société[4].
Ce portail –qui est un projet porté par l’Association Legs et Littérature aux côtés de la revue Legs et Littérature– entend donc faire connaître ces voix en les mettant en avant, tout en gardant vivante la mémoire de toutes celles qui ont laissé leur empreinte dans le paysage littéraire et aussi mettre les projecteurs sur les nouvelles pépites. Il se présente comme le signe d’une certaine rupture avec l’histoire littéraire traditionnelle faite de préjugés et de marginalisation de la femme qui écrit et en proposer une contre-histoire. À ce propos, il faut saluer le mérite du professeur et critique Christophe Philippe Charles qui, en 1980, a réalisé un travail important, à travers son anthologie de la Poésie feminine haïtienne laquelle a permis de sortir de l’ombre 28 voix féminines haïtiennes. Dans l’avant-propos du livre, il écrit :
Au lendemain de mon Bac, je n’étais qu’étonné, intrigué, en découvrant un ou deux auteurs féminins non mentionnés par les manuels de littérature haïtienne. Mais c’est à partir de 1975, à l’occasion de l’année internationale de la femme, que l’idée s’est imposée à mon esprit de préparer un livre sur la contribution des femmes à la poésie haïtienne et que j’ai entrepris des recherches systématiques […] Quand j’ai commencé je ne connaissais qu’une dizaine de poétesses haïtiennes. Aujourd’hui, j’en ai recensé 28 ayant édité au total 45 recueils[5].
Dans son essai Nous sommes tous des féministes, l’écrivaine et militante féministe nigériane Chimamanda Ngozie Adichie a écrit que
plus on s’élève dans l’échelle sociale, moins il y a des femmes[6].
C’est qu’il est clair que le viriarcat[7] a pris trop de place et occupe d’espace dans nos sociétés.
Quand George Sand publie son roman Indiana en 1832, d’autres femmes ont suivi sa voie. Et quand chez nous un siècle plus tard, Cléante Desgraves [Valcin] prend le risque de publier son premier roman, Cruelle destinée, en 1929, sous son vrai nom, la critique l’a tout bonnement ignorée. À ce propos, Paulette Poujol-écrit :
cette femme du meilleur monde qui n’avait pas honte de signer de son vrai nom une histoire considérée comme scabreuse en cette époque collet monté, faisait figure d’une marginale dont il fallait fuir, sinon ignorer[8].
La même réaction s’est produite à l’égard de Jeanne Pérez dont le drame Sanite Belair paru en 1940 a été bien accueilli alors que son roman La mansarde publié en 1950 a été boudé par le public. La critique en aurait fait une bouchée, si elle n’était pas la belle-sœur du Dr Jean Price-Mars. La raison est que les deux auteures ont osé aborder des sujets sensibles, considérés comme interdits et auxquels elles ne devraient aucunement toucher. D’où la justesse de la remarque de Béatrice Salma qui affirme que :
Quand des femmes sont sorties de ces limites et de ces territoires, quand il a fallu leur reconnaître talent et génie, on a cherché la « paternité » de leurs œuvres : l’amant, l’ami, le conseiller ou admiré, leur « mâle pensée » : « antennes qui vibrent aux idées d’autrui » ou « femmes hommes » : femmes par le cœur, hommes par le cerveau[9].
Nous sommes en plein 20e siècle, période de grande ébullition des mouvements sociaux à l’échelle mondiale, et le mouvement féministe est en pleine éclosion en Haïti. À partir de ces deux exemples [Desgraves et Pérez], que faut-il donc comprendre de la situation des femmes ? Wébert Charles répond en ces termes :
les femmes subissent une double dictature. Non seulement elles sont aussi victimes en tant qu’individu du système oppressif et totalitaires, elles sont victimes en tant que femme[10].
C’est, au fait, et il le faut le dire sans crainte, l’un des effets pervers de la masculinité qui n’a d’autre objet que d’étouffer, d’étrangler toute parole féminine et imposer une norme de conduite. Ainsi,
la prise de parole contre la tyrannie –et ce qu’il comprend de don d’écoute[11]
exige le don de soi et la représentation de l’autre à travers soi pour faire face au système,
car quand les femmes écrivent c’est souvent pour raconter ce qui a été mis sous silence[12].
Il a fallu donc les voix assez fort audibles des romancières comme Nadine Magloire et Marie Vieux-Chauvet pour transgresser les interdits et donner corps à la parole des femmes dans la littérature haïtienne. À cet effet, il est important de souligner que :
depuis les années 1950, avec Marie Chauvet surtout, elles [les femmes] ont commencé à voir la réalité politique non à partir des échafaudages idéologiques et théoriques mais à partir de réalités plus quotidiennes et qui révèlent autant/sinon plus les contradictions sociales et économiques du pays[13].
En ce sens, elle fait figure d’une vraie pionnière, car après avoir brisé
les codes du roman traditionnel, [Marie Vieux-Chauvet] se situera hors de la doxa politique, inaugurant le roman comme espace de la complexité[14].
Des années 1930 à aujourd’hui, les féministes ont opéré une véritable révolution dans les mœurs. D’où l’urgente nécessité de délimiter les marges, faire sauter les bornes pour ré-inventer l’image de la femme et permettre à leur parole d’investir l’espace public.
Dieulermesson Petit Frère
—
[1] Carolyn Shread, « Dictature d’un certain féminisme ou le féminisme à travers la traduction », Legs et Littérature 3, 2014, p. 39.
[2] Ibid., p. 38.
[3] Cf. Dieulermesson Petit Frère, « Ombres de femmes, images d’héroïnes dans les récits haïtiens du 20e siècle. Lectures d’Amour, Le sexe mythique de Nadine Magloire et Guillaume et Nathalie de Yanick Lahens », De la pratique à la science : renouveler les récits sur les femmes en Haïti. Première conférence internationale et interdisciplinaire haïtienne de recherche sur le genre, 28-29 avril 2016, Université Quisqueya.
[4] Dieulermesson Petit Frère, Haïti : littérature et décadence. Études sur la poésie de 1804 à 2010, Port-au-Prince, LEGS ÉDITION, 2017, pp. 50-51.
[5] Christophe Charles, La poésie féminine haïtienne (histoire et anthologie), Port-au-Prince, Choucoune, 1980, pp. 7-8.
[6] Chimamanda Ngozie Adichie, Nous sommes tous des féministes suivi de Les marieuses, Paris, Folio, 2015, p. 25.
[7] Néologisme utilisé par l’anthropologue Nicola-Claude Mathieu en 1985 pour évoquer la situation de domination des hommes sur les femmes. Il est composé des mots latin vir signifiant « homme » et grec arkhia, dérivé de arkhein qui signifie « commander ».
[8] Paulette Poujol Oriol, « La femme haïtienne dans la littérature: problèmes de l’écrivain », Journal of Haitian Studies, vol. 3, no4, 1997-1998, pp. 80-86.
[9] Slama Béatrice, « De la » littérature féminine » à « l’écrire-femme » : différence et institution », L’institution littéraire II. Littérature, n°44, 1981, p. 51.
[10] Wébert Charles, « Être femmes au temps de la dictature », Legs et Littérature 3, 2014, p. 3.
[11] Carolyn Shread, « Dictature d’un certain féminisme ou le féminisme à travers la traduction », Legs et Littérature 3, 2014, p. 37.
[12] Ibid., p. 37.
[13]. Dieulermesson Petit Frère, Haïti : littérature et décadence. Études sur la poésie de 1804 à 2010, op. cit., p. 58.
[14] Yanick Lahens, Littérature haïtienne : urgence(s) d’écrire, rêve d’habiter, Paris, Collège de France/Fayard, 2019, p. 60.
Les voix féminines d’Haïti*
- Jeanine Agnant
- Marie Célie Agnant
- Sachernka Anacassis
- Ange Bellie Andou
- Mireille Anglade
- Gysèle T. Apollon
- Marlène Rigaud Appolon
- Milady Auguste
- Florence Augustin
- Clélie Aupont
- Stéphanie Balmir
- Marie-Louise Auguste Barou
- Mimi Barthélemy
- Barbara Bastien
- Cynthia Bastien
- Clickita Bellande
- Bayyinah Bello
- Joelle Benoit
- Maggy Belin Biais
- Edna Blaise
- Pascale Blanchard-Glass
- Jeanie Bogart
- Sabine Boisson
- Adelyne Bonhomme
- Madeleine Sylvain Bouchereau
- Judith Brossard
- Charlotte Balatier Cadet
- Jacqueline Turian Cardozo
- Emmeline Carriès-Lemaine
- Suzy Castor
- Marie-Claire Margary Chancy
- Marie-Lucie Chancy
- Lucita Chériza
- Ginette Chérubin
- Marie Carmen Flambert Chéry
- Sybille Claude
- Léonie Coicou (Léonie Madiou)
- Négresse Colas
- Edwidge Danticat
- Murielle Darly
- Edith Dartiguenave
- Lilian Dartiguenave
- Germaine Dennery
- Sophia Désir
- Liliane Dévieux-Dehoux
- Lilas Desquiron
- Annie Desroy (Anne-Marie Lerebours)
- Marie Laurette Destin
- Myrthelle Devilmé
- Kerline Devise
- Jan J. Dominique
- Marlène Dorcéna
- Maguy Durcé
- Marie Andrée Emmanuel-Etienne
- Marlène Etienne
- Hermine Faubert
- Ida Faubert
- Martine Fidèle
- Jessica Fièvre
- Kermonde Lovely Fifi
- Odette Roy Fombrum
- Maude Paultre Fontus
- Gusty Klara Gaillard
- Madeleine Gardiner
- Alice Garoute
- Mona Guérin
- Fortunat A. Guéry
- Marie-Claire Guerre
- Mercédes Foucand Guignard (Déïta)
- Rose-Esther Guignard
- Farah Angela Jean
- Yvonne Hakime
- Marie-Thérèse Colimon-Hall
- Alice Hyppolite
- Simone W. Hippolyte
- Yanick Jean
- Sagine Jean-Paul
- Fahimy Jean-Pierre
- Annie Hilaire Jolibois
- René Marie-Ange Jolicoeur
- Germaine Joubert
- Michaëlle Lafontant
- Madeleine Lagazy
- Yanick Lahens
- Édith Lataillade
- Régine Altagrace Latortue
- Luce Archin Lay
- Gisèle Lebon
- Emmeline Carriès Lemaire
- Jacqueline Scott-Lemoine
- Anne-Marie Lerebours
- Clara P. Lespès
- Camille Lhérisson
- Lilia Lhérisson
- Farah-Martine Lhérisson
- Mireille Simon Liautaud
- Rose Luzincourt
- Nicole Lumarque
- Nadine Magloire
- Élizabeth Arnoux Magny
- Mirlande Manigat
- Olivia Rosemond Manigat
- Michèle Voltaire Marcelin
- Kettly P. Mars
- Stéphane Martelly
- Marie-Soeurette Mathieu
- Louise Gavaud Mayard
- Nadène Ménard
- Rose Lhérisson Michel
- Claudine Michel
- Marguerite Micius
- Adeline Moravia
- Yanick M. Morin
- Hélène Morpeau
- Jessica Nazaire
- Marie-Marthe Balin Paul (Mme Franck Paul)
- Magaly Pélissier (Galy)
- Jeanne Pérez
- Rébecca Odéna
- Paulette Poujol-Oriol
- Madeleine Paillère
- Margaret Papillon
- Paula Clermont Péan
- Marie-Carmelle Berrouet Pérodin
- Meggie Petit-Maître
- Beaudelaine Pierre
- Mirline Pierre
- Rose-Marie Perrier
- Emmelie Prophète
- Antonine Renaud (dit Estéita)
- Cherlie Rivage
- Florence Bellande-Robertson
- Gysèle Jean-Louis Rochelin
- Jacqueline Baugé-Rosier
- Marilisse Neptune Rouzier
- Laila B. Saieh
- Erma Saint-Grégoire
- Virginie Sampeur
- Mme Colbert St-Cyr
- Carmelle Saint-Gérard Lopez
- Fédia Stanislas
- Barbara Prézeau Stéphenson
- Elsie Suréna
- Suzanne Comhaire-Sylvain
- Jeanne G. Sylvain
- Janine Tavernier
- Marie Alice Théard
- Taïna Tranquille
- Ertha Pascal trouillot
- Évelyne Trouillot
- Mildred Trouillot-Aristide
- Cléante Desgraves Valcin
- Geneviève Gaillard-Vanté
- Gilberte Vieux
- Marie Vieux-Chauvet
- Nedjmhartine Vincent
- Marie-Claire Walker
* Ce travail d’inventaire est réalisé par Mirline Pierre, Wébert Charles et Dieulermesson Petit Frère.
Références bibliographiques
ADICIHIE, Chimamanda Ngozie, Nous sommes tous des féministes suivi de Les marieuses, Paris, Folio, 2015, p. 25.
BOURDIEU, Pierre, La Domination masculine, Paris, Seuil, 1998.
CHARLES, Christophe, La poésie féminine haïtienne (histoire et anthologie), Port-au-Prince, Choucoune, 1980.
CHARLES, Wébert, « Être femmes au temps de la dictature », Dictature, Révolte et Écritures féminines.. Legs et Littérature 3, 2014, pp. 3-.
CONDÉ, Maryse, La parole de femmes, Paris, L’Harmattan, 1979.
DE SAINT-MARTIN, Monique, « Les “femmes écrivains” et le champ littéraire », Actes de la Recherche en Sciences Sociales 83, no 1, 1990, pp. 52‑56. url: https://doi.org/10.3406/arss.1990.2936
DUMAS, Pierre-Raymond, Panorama de la littérature haïtienne de la diaspora, Port-au-Prince, L’Imprimeur II, 2000.
JOAN, Acker, « From Sex Roles to Gendered Institutions », Contemporary Sociology, vol. 21, no 5, 1992, pp. 565–569. [JSTOR] https://doi.org/10.2307/2075528. Consulté le 12 avril 2022.
GARDINER, Madeleine, Visages de femmes, portraits d’écrivains, Port-au-Prince, Henri Deschamps, 1981.
LAHENS, Yanick, Littérature haïtienne : urgence(s) d’écrire, rêve(s) d’habiter, Paris, Collège de France/Fayard, 2019.
PETIT FRÈRE, Dieulermesson, Haïti : littérature et décadence. Études sur la poésie de 1804 à 2010, Port-au-Prince, LEGS ÉDITION, 2017, pp. 50-51.
POUJOL-ORIOL, Paulette, « La femme haïtienne dans la littérature: problèmes de l’écrivain », Journal of Haitian Studies, vol. 3, no4, 1997-1998, pp. 80-86.
RINNE, Suzanne, VITIELLO, Joëlle, Elles écrivent des Antilles, Paris, L’Harmattan, 1997.
SHELTON, Marie-Denise, « Haitian Women’s Fiction », Callaloo, vol. 15, n° 3, 1992, pp. 770–777. [JSTOR]. url: https://doi.org/10.2307/2932019. Consulté le 12 avril 2022.
SHREAD Carolyn, « Dictature d’un certain féminisme ou le féminisme à travers la traduction », Dictature, Révolte et Écritures féminines. Legs et Littérature 3, 2014, pp. 37-43.
SLAMA, Béatrice, « De la » littérature féminine » à « l’écrire-femme » : différence et institution », L’institution littéraire II. Littérature, n°44, 1981.
SOUMET, Hélène, Insoumises et conquérantes – Travesties pour changer le cours de l’Histoire, Paris, Dunod, 2021.
SPEAR, Thomas, Île en Île. Littérature des îles, 1998-2021. url: <http://ile-en-ile.org/>
Pour citer cet article : Mirline Pierre, Wébert Charles, Dieulermesson Petit Frère, « Les voix féminines d'Haïti », LEGS ÉDITION, [En ligne], mis en ligne : 25 mars 2014, dernière mise à jour : 12 décembre 2023. URL: <https://legsedition.net/public/portail-des-voix-feminines-dhaiti/>
Titre : Les voix féminines d'Haïti Auteur(s): Mirline Pierre, Wébert Charles, Dieulermesson Petit Frère Source: Association Legs et Littérature (Portail des voix féminines d'Haïti) Publié par: LEGS ÉDITION URL: <https://legsedition.net/public/portail-des-voix-feminines-dhaiti/>|
mis en ligne : 25 mars 2014 ; mis à jour : 12 décembre 2023