Littérature, Religion et Spiritualité
L’Association Legs et Littérature (ALEL) lance un appel à contributions pour le 19e numéro de la revue Legs et Littérature, consacré à la thématique Littérature, Religion et Spiritualité qui paraîtra en juillet 2022 chez LEGS ÉDITION sous la direction de Pierre Suzanne EYENGA ONANA (Université de Yaoundé I, Cameroun) et Édouard MOKWE (Université de Buea, Cameroun). Date limite : 25 juin 2022.
Argumentaire
Le concept de « religion » s’origine dans le terme latin religare qui signifie « relier ». Les religions proposent une interprétation du monde qui tend à le rendre compréhensible. Mais elles structurent également la société en facilitant la cohabitation entre les hommes par l’intermédiaire d’une même croyance. Dans L’éthique des liens, sous-titré Une approche holistique du développement et de la vie, Jean-Blaise Kenmogne suggère « une perspective originale qui place l’écologie au centre de l’altermondialisme. Ses lames de fond sont l’éthique et la spiritualité »[1]. Comme l’asserte le préfacier Kä Mana, « cette vision enracine et intègre la spiritualité judéo-chrétienne dans le sol des valeurs fondamentales africaines et interprète le limon de la révélation biblique comme un apport capital à l’humanité dans la quête d’n autre monde possible »[2] . En cela, la religion vise à donner un sens, c’est-à-dire une direction alternative et une signification neuve à l’existence.
Dans Jalons III. Problèmes culturels, le philosophe Ebénézer Njoh Mouelle partage la même vision de la vie alternative en s’interrogeant comme il suit : « que sont les ‟communautés nationales” sinon et avant tout des communautés d’intérêts ? »[3]. Dans une conférence donnée le 16 mars 1963 à l’Amphi 300 de l’Université de Yaoundé dans le cadre de la semaine interdisciplinaire de la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé, Njoh-Mouelle affirme le postulat qu’« il n’y a pas d’incompatibilité entre les valeurs du christianisme et celles de la culture bantoue traditionnelle »[4]. Pour lui, « c’est au nom de la conviction inverse que les premiers missionnaires ont razzié, détruit et banni. Ils ont pensé que tout était pratiques sauvages et barbares, idolâtrie et magie noire »[5]. On verra s’opérationnaliser une telle vision au Bénin où l’on observe que la bâtisse de l’église catholique romaine fait face au siège du culte du python dont on dit qu’il est pourvoyeur de nombreuses grâces pour qui y croit. Le totémisme est pourtant subverti par le christianisme. Il se traduit, pour Njoh-Mouelle, « par des cultes rendus à une espèce animale, végétale ou tellurique, adoptées par un groupe humain dont les membres sont persuadés d’avoir avec elle des relations de parenté »[6]. Les bonnes pratiques, selon le philosophe camerounais, recommandent de ne plus considérer le totémisme comme une déclinaison du « paganisme ». Car « si vous choisissez l’Islam comme vraie religion, toutes les autres relèvent du paganisme. C’est ainsi que devant le christianisme, tout était paganisme. Délivrée de la volonté conquérante la religion chrétienne devrait aujourd’hui jeter un nouveau regard sur les pratiques religieuses des autres et plus particulièrement sur celles de l’Afrique Noire. Ce regard pourrait être un regard fait de tolérance et de respect de la différence »[7].
Tel n’est pas le cas dans L’Attentat (2005) de Yasmina Khatra où les convictions religieuses justifient des attentats à la bombe de jeunes innocents célébrant l’anniversaire de l’un d’eux et son corollaire, le meurtre impuni. Njoh-Mouelle allègue que les Occidentaux ne s’étaient pas donné la peine ni le temps d’examiner soigneusement la culture des peuples asservis, puisqu’« on ne peut pas approcher un peuple qu’on considère comme inférieur à tous égards et avoir un regard positif sur ses us et coutumes »[8]. On peut évoquer à cet égard Anacaona (1986) de Jean Métellus où les Espagnols commettent un génocide qu’on a tendance à oublier en avançant entre autres l’argument religieux par la voix du personnage d’Ovando, colonialiste rusé et suppôt de la Reine d’Espagne. Brandissant la croix comme gage de son sérieux et garantie du respect pour sa parole, il trompe la reine Anacaona et organise son immolation publique devant ses administrés médusés.
Autant l’affirmer, la religion déploie un double enjeu dimensionnel : une dimension verticale car elle crée un lien entre Dieu et l’homme, mais aussi horizontale car elle relie les hommes entre eux, et crée un lien social. La vie spirituelle peut donc développer nombre de qualités : transmettre, éduquer, et susciter une économie de la sobriété et du partage. Développer une relation harmonieuse à la terre, à la nature, au vivant, à l’instar du culte des morts qui choque encore à ce jour les chrétiens. Njoh-Mouelle crie à l’obsolescence et dénonce une sorte d’intolérance. La religion cherche à valoriser et sublimer une vie spirituelle. Celle-ci désigne une pratique liée à l’esprit et qui, dans le domaine religieux, est notamment alimentée de prières dans le but de rencontrer Dieu. La vie spirituelle est pour ainsi dire l’aspiration à l’élévation de l’âme.
On situe le commencement de la religion au néolithique, et peut-être depuis plus longtemps encore. Ce qui reste sûr c’est que nos ancêtres ont développé des croyances et observé des pratiques rituelles. Le sentiment religieux, le besoin de croire, serait donc profondément inscrit dans la nature de l’homme. La naissance des religions a accompagné celle des États-Nations européens. Elle a eu lieu sur fond de rivalités et de violences entre armées et partis religieux, et c’est dans les guerres que se sont construites ces réalités – les religions – qui font partie de ce par quoi s’organise le monde moderne.
Il n’y a pas de définition qui soit reconnue comme valable pour tout ce qu’il est permis aujourd’hui d’appeler « religion ». Selon la Bible, la religion définit le rapport de l’homme à l’ordre du divin ou d’une réalité supérieure, tendant à se concrétiser sous la forme de systèmes de dogmes ou de croyances, de pratiques rituelles et morales. Croyance, la religion traduit la reconnaissance par l’être humain d’un principe supérieur de qui dépend sa destinée. C’est la manière avec laquelle l’homme établit le lien avec le divin. La religion se base dès lors sur un système de croyances qui permet à l’humanité de vénérer un dieu, pourvu de qualité lui conférant une dimension surhumaine que l’Homme lui-même ne pourra jamais atteindre. Elle définit par-là l’attitude intellectuelle et morale qui en résulte. Il s’agit d’un système de pratiques et de croyances en usage dans un groupe ou une communauté. C’est également un ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré. Elle peut aussi renvoyer à un ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances. D’aucuns ont essayé de distinguer cinq grandes religions suivant leur ordre d’importance : le christianisme, l’islam, le bouddhisme, le judaïsme et l’hindouisme. Certaines religions qui ont comme objet d’affermir les liens sociaux et maintenir la cohésion sociale sont perçues par d’autres comme source des maux des sociétés alors qu’elles sont le véhicule du vivre-ensemble. C’est le cas, par exemple du vaudou qui représente « la colonne vertébrale de l’identité culturelle haïtienne »[9] et cet élément-pilier ayant « contribué à la libération du peuple haïtien du joug de l’esclavage et à la naissance de la première république noire »[10].
À la question de savoir si la religion rend l’être humain meilleur, on répondra que pour Jet Den Hollander, elle a pour mission d’impulser le « vivre avec les différences », il s’agit d’un « défi inhérent à l’invitation que nous adresse le Christ quand il nous demande de partager en mission. L’invitation s’adresse à tous les croyants, à des personnes de différentes nationalités, langues, cultures et perspectives. Cependant, bien souvent les Églises ne comprennent pas leur mission comme étant complémentaires ; mais plutôt, elles s’isolent loin des témoignages des uns par rapport aux autres »[11]. Dans un Québec où l’on associe encore l’éthique à la culture religieuse, il est pertinent de se rappeler que, pour le philosophe grec Platon, la religion est capable d’inspirer le meilleur comme le pire. Pour plaire à son dieu, le croyant doit accomplir ses devoirs religieux. Mais certains voient en la religion l’opium du peuple. Elle les endort et les dispense de l’action. Voilà pourquoi la religion est perçue comme une illusion. Car elle ôte à l’individu la responsabilité angoissante de prendre son destin en main et de lutter pour changer l’ordre des choses. Elle le délivre de l’angoisse de la liberté. C’est là un gain à court terme qui correspond à un désir réel et fait d’elle une illusion.
Ce numéro de Legs et Littérature entend étudier le fait religieux et la spiritualité à la lumière des sciences humaines et sociales pour en faire ressortir à la fois le lien qui les unit et leurs lignes de démarcation. Il se propose aussi de voir comment la littérature appréhende la spiritualité et le fait religieux pour les mettre en récit ou en faire un objet littéraire à travers ses formes d’expression (poésie, théâtre, nouvelle, roman, essai). À cet effet, il serait donc important d’analyser leurs traces et leur apport dans le champ littéraire. Comment expliquer la dimension religieuse dans la construction du texte littéraire ? Comment la littérature perçoit-elle l’idée de la divinité et s’approprie les mythes dans la mise en forme des constructions narratives ? À travers des réflexions proposant des interprétations et des examens en fonction d’approches multidisciplinaires, les principaux axes et interrogations que ce numéro (se) propose d’explorer peuvent être communiqués comme suit, sans être exhaustifs :
- Axe 1 : La littérature et le phénomène religieux : Qu’apporte la littérature à la religion et vice-versa ? Quelle est la part du sacré et du profane dans les textes littéraires ? Les textes sacrés appartiennent-ils au domaine de la littérature ? Existe-t-il une littérature dite religieuse/chrétienne par rapport à une littérature païenne (le paganisme) ?
- Axe 2 : La littérature et les guerres de religions : Quel est l’apport des guerres de religion à la littérature ? Comment la littérature a-t-elle mis ces pratiques en récit ? Quel est le caractère des idées véhiculées par les guerres de religion et leur incidence sur la littérature, donc sur la pensée selon les époques ?
- Axe 3 : Le sens et l’essence d’une pratique religieuse pour l’homme du 21e siècle : L’homme du 21e siècle a-t-il (encore) besoin de la religion ? En quoi la religion peut-elle aider à faire face aux défis du présent ? La religion peut-elle assurer l’avenir de l’homme ? Peut-elle le rendre meilleur ?
- Axe 4 : Les religions sans D(d)ieu) et l’athéisme : Comment la religion conçoit-elle l’idée de Dieu ou d’un dieu ? Les religions sans Dieu/dieu renvoient-elles à l’athéisme ? Peut-on être athée et religieux à la fois ? L’athéisme implique-t-elle l’idée d’aucune croyance ?
- Axe 5 : La pratique religieuse et la liberté féminine : Quel regard la religion porte-t-elle sur la question du genre ? Les pratiques religieuses prennent-elles en compte la liberté de la femme ? Comment la religion appréhende-t-elle le féminisme ?
- Axe 6 : La religion et la politique : Religion et politique sont-elles compatibles ? Quels sont les usages du religieux dans la politique et les implications du politique dans la religion ? Les attaques terroristes et leurs (r)apports aux droits de l’homme ? L’État doit-il être laïc ? Peut-on (toujours) parler de laïcité dans un État soumis aux caprices du fait religieux ?
- Axe 7 : La religion et la spiritualité : Existe-t-il des religions sans spiritualité ? Comment se traduisent les (nouvelles) perceptions des sociétés de la religion et de la spiritualité ? Qu’ont de commun la religion et les sectes ? Existe-t-il une éthique de la spiritualité et de la spiritualité ? Comment (s)exprime leur rapport à la sexualité ?
- Axe 8 : Mysticisme, religion et ésotérisme : Les religions ont-elles (toutes) un ou des côtés cachés ? Entre le mysticisme, la religion et l’ésotérisme, lequel permet de mieux interpréter/expliquer le monde ? Qu’apportent-ils à l’homme dans son évolution ? En quoi consiste le mystère des sociétés secrètes ? Quelles sont leurs influences sur les sociétés ? Quels liens entretiennent-ils avec la/les cultures locales/régionales ?
- Axe 9 : Art, culture et religion : Quelle(s) relation(s) établir entre la religion et les pratiques artistiques ? Les religions sont-elles fonction des cultures ? L’artiste peut-il être religieux ?
- Axe 10 : Littérature, spiritualité et occultisme : La littérature peut-elle être occulte ? Quel est/serait le rapport de la littérature à l’occultisme ? En quoi la parole du littéraire peut-elle être qualifiée d’illuminée ? Les textes herméneutiques sont-ils occultes ? Existe-t-il une éthique de la spiritualité et de l’occultisme ?
Protocole de présentation et de soumission des textes :
L’auteur devra envoyer sa proposition de contributions par courrier électronique en format Word tout en indiquant (1) son nom ou pseudonyme, le cas échéant, (2) son titre universitaire, (3) le titre du texte ou les premiers mots de chaque texte (4) sa notice biobibliographique ne dépassant pas 100 mots, (5) un résumé (Abstract) du texte ne dépassant pas 200 mots.
Longueur des textes :
– 4 000 à 6 000 mots pour les réflexions, les textes critiques portant sur une œuvre
littéraire.
– 1 000 à 1 200 mots pour les notes ou comptes rendus de lecture.
– 1 000 à 1 500 mots pour le (s) portrait (s) d’Alexis.
– 1 500 à 2 000 mots pour les entretiens avec des écrivains, critiques littéraires et
chercheurs.
– Poèmes ou nouvelles en français : maximum 5 pages ou 5 poèmes.
La police de caractères exigée est le Times New Roman, taille 12 points, à un interligne et demi, et une taille de 10 points pour les notes de bas de page, police de caractère, Calibri.
- Titre du texte : le titre doit être en gras avec les titres des œuvres en italique. S’il comporte deux parties, utilisez deux points au lieu du soulignement. Les titres de l’article et des paragraphes ne sont jamais suivis d’un appel de note.
Ex : Chauvet et Faulkner : cas d’intertextualité.
Les références : toute citation doit être associée à une note de bas de page. Les citations de moins de 5 lignes sont intégrées au texte et indiquées par des guillemets –sans italique. Allez à la ligne et utilisez l’alinéa pour les citations de plus de 5 lignes. Dans ce cas, il n’y a ni guillemets ni italique. Veuillez indiquer les références en bas de pages (Prénom, nom de l’auteur, titre du livre en italique, ville d’édition, éditeur, année de publication).
Ex : Marie Vieux-Chauvet, Fille d’Haïti, Paris, Zellige, 2014.
- Les coupures à l’intérieur d’une citation sont signalées entre crochets droits […]. Si le début de la citation manque, le premier mot suivant les crochets est écrit en
Les signes de ponctuation suivent les crochets. - Toute intervention dans une citation est signalée entre crochets droits [ ].
Bibliographie, Livres : Indiquer le nom de l’auteur (maj.), prénom (min.) suivi
du titre de l’ouvrage en italique, ville d’édition, éditeur, année de publication.
Ex : VIEUX-CHAUVET, Marie, Fille d’Haïti, Paris, Zellige, 2014.
S’il s’agit d’un livre publié plus d’une fois, il faut préciser l’édition consultée et l’année de la première publication mise entre crochets précédée du titre.
Ex : VIEUX-CHAUVET, Marie, Fille d’Haïti [1954], Paris, Zellige, 2014.
- Titre cité dans la note précédente : Ibid., p.
- Titre déjà cité : cit.
- Quand il est nécessaire, utilisez cf., non pas voir.
Chapitre d’un livre : Nom de l’auteur (maj.), Prénom (min.), titre du chapitre (entre guillemet), titre de l’œuvre (italique), ville, édition, année de publication, pages consultées.
Ex : GENETTE, Gérard, « Frontières du récit », Figures II, Paris, Seuil, 1969, pp. 49-69.
Article de revue : Nom de l’auteur (maj.), Prénom (min.), titre de l’article (entre guillemet), nom des directeurs du numéro, nom du magazine, journal ou revue (en italique), volume, numéro, année de publication, pages consultées.
Ex : LAHENS, Yanick, « Chauvet, Faulkner : cas d’intertextualité », Carolyn Shread, Wébert Charles (dir.), Revue Legs et Littérature 4, janvier 2015, pp. 65-82.
Date limite de soumission des propositions : 25 juin 2022
Date limite de soumission des articles : 15 juillet 2022 ; 23h 59min 59s
Envoyez vos articles avant le 15 juillet 2022 à legsedition@outlook.com
Bibliographie
BÉCHACQ, Dimitri, « Le secteur vodou en Haïti. Esthétique politique d’un militantisme religieux (1986-2010) », Histoire, monde et cultures religieuses, vol. 29, no 1, 2014, pp. 101-118.
JET DEN, Hollander (Coord.), Mission dans l’unité. Une invitation aux Eglises Réformées, Yaoundé, CLE, 2003.
KENMOGNE, Jean-Blaise, L’éthique des liens. Une approche holistique du développement et de la vie, Yaoundé, CLE, 2014.
MANA, Kä, Préface à L’éthique des liens. Une approche holistique du développement et de la vie, Yaoundé, CLE, 2014.
NJOH MOUELLE, Ebénézer, Jalons III. Problèmes culturels, Yaoundé, CLE, 1986.
PETIT FRÈRE, Dieulermesson, « Haïti-Littérature : Treize nouvelles vaudou – cynisme, mythes, réalités », Alterpresse, 26 juin 2012. Consulté le 15 janvier 2022. URL :https://www.alterpresse.org/spip.php?article13038
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[1] Jean-Blaise Kenmogne, L’éthique des liens. Une approche holistique du développement et de la vie, Yaoundé, CLE, 2014, p. 7.
[2] Kä Mana, Préface à L’éthique des liens. Une approche holistique du développement et de la vie, Yaoundé, CLE, p. 9.
[3] Ebénézer Njoh Mouelle, Jalons III. Problèmes culturels, Yaoundé, CLE, 1986, p. 5.
[4] Ibid., p. 32.
[5] Ibid., p. 37.
[6] Ebénézer Njoh Mouelle, Jalons III. Problèmes culturels, op. cit., p. 35.
[7] Ibid., p. 36.
[8] Ibid., p. 32.
[9] Dimitri Béchacq, « Le secteur vodou en Haïti. Esthétique politique d’un militantisme religieux (1986-2010) », Histoire, monde et cultures religieuses, vol. 29, no 1, 2014, p. 102.
[10] Dieulermesson Petit Frère, « Haïti-Littérature : Treize nouvelles vaudou – cynisme, mythes, réalités », Alterpresse, 26 juin 2012. Consulté le 15 janvier 2022. URL :https://www.alterpresse.org/spip.php?article13038
[11] Hollander Jet Den (Coord.), Mission dans l’unité. Une invitation aux Eglises Réformées, Yaoundé, CLE, 2003, 4ème page de couverture.