De tout temps, les désastres pandémiques et naturels érigent l’existence humaine en une véritable énigme : ils mettent l’être humain face à sa vulnérabilité et le confrontent à sa finitude. La survenue de la catastrophe naturelle ou du fléau épidémique constitue un fait bouleversant qui brouille, d’un trait d’ensemble, le corps social et politique et, évidemment, le corps de l’individu. Les cataclysmes viraux et/ou naturels deviennent, à l’époque contemporaine une normalité. Toutefois, la fréquence des catastrophes naturelles et la flambée des épidémies justifient l’urgence de les interroger en tant qu’objets de recherche à construire. Ainsi, ce numéro de Legs et Littérature s’attarde sur des lectures de la catastrophe ainsi que de l’épidémie à travers un ensemble d’écritures fictionnaires ou factuelles. La pertinence de ce choix d’à-propos thématique et épistémologique n’est plus à renchérir. Si l’on tient compte du fait que la catastrophe et l’épidémie sont une conjoncture péremptoire culbutant l’ordre établi, où sont brouillés les repères et les balisages, les écritures fictionnelles ou factuelles reflètent cette culbute en se questionnant sur les tenants et les aboutissants de l’ordre esthétique et ontologique. La fréquence des catastrophes naturelles (liées aux aléas naturels, comme les séismes, les glissements de terrain, les éruptions volcaniques, les tsunamis, les collisions d’astéroïdes, etc.) et la flambée des épidémies (la grippe espagnole, la grippe asiatique, la fièvre de Lassa, le virus VIH, le SRAS, le H1N1, l’Ébola, la peste, le choléra, la Covid-19, etc.) justifient l’urgence de les interroger en tant qu’objet de recherche à construire.
La première apparition du terme « catastrophe » remonte à Rabelais (1552), dans le livre de Pantagruel : « la fin et catastrophe de la comédie approche »[1]. Il est d’origine grecque, formé de kata (ce qui s’achève, tombe, ou descend) et de strophein (chant d’un chœur au théâtre, procession). D’où l’identification entre catastrophe et tragédie. Quant au terme « épidémie », il est la transcription du grec ἐπιδημία [épidèmia] qui signifie « arrivée, visite, séjour ou résidence ». Dans son traité sur la Nature de l’homme, Hippocrate écrit : « Quand s’établit l’épidémie d’une maladie, il est clair que ce ne sont pas les régimes (alimentaires) qui sont causes (de maladie) mais (l’air) que nous respirons qui en est la cause ; et il est clair qu’il porte et lance un certain signal maladif »[2]. Dans épidémie, il y a δῆμος démos, le « peuple ». Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « on parle de pandémie en cas de propagation mondiale d’une nouvelle maladie » (à ne pas confondre avec une endémie qui signifie la persistance habituelle d’une maladie infectieuse et contagieuse dans une région donnée). Autrement dit, une pandémie (du grec pan qui signifie « tout ») est une épidémie avec plusieurs foyers, qui peut s’étendre au-delà d’un seul pays ou d’un continent. Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que la catastrophe est rendue pensable, sur la base du discernement de son origine : humaine ou naturelle. Aujourd’hui, le débat se focalise sur la disposition de la littérature, ainsi que son devoir de témoignage, à traiter de tels phénomènes extrêmes, ce qui vraisemblablement remet en question son bien-fondé. L’origine du mot « catastrophe » dévoile une ambivalence « qui est à la fois clôture et configuration nouvelle »[3]. Sera, donc, rangé sous la bannière de catastrophe tout événement « néfaste ou désastreux, social et culturel, fédérateur et extraordinaire »[4].
En effet, l’écriture de la pandémie et des catastrophes naturelles ne peut être que désengagée, débordée et fragmentée, tant elle retranscrit l’anéantissement d’un univers familier qui se rétracte à la représentation. C’est pourquoi, il est judicieux de mettre en évidence le pouvoir de l’écriture contemporaine à dire ce qui échappe à l’expression lors d’un cataclysme. La littérature, par son pouvoir imaginaire et ses ordres poétiques et esthétiques, n’a de cesse de s’approprier le récit des catastrophes naturelles ou épidémiques qui ont forgé la lignée de son histoire pour instituer une spécificité générique. L’esthétique de l’imaginaire rend compte de la technique discursive dont une catastrophe, qu’elle soit naturelle ou épidémique, est occasionnée selon l’acte de la « sur-appropriation du réel »[5] par l’écrivain. Celui-ci doit se détacher de la contemporanéité du discours et le traiter dans la post-catastrophe. Quand l’auteur intègre dans son œuvre de fiction une catastrophe ou une épidémie, à travers les emprunts textuels et l’imitation des ressources rhétoriques, c’est pour l’y insérer tantôt comme péripétie tantôt comme thème principal.
Une fois l’événement remodelé et subjectivé, cet acte s’annonce, le plus souvent, comme un médiateur de l’actualité[6], en entretissant l’univers allégorique et ce que Searle baptise les « îlots référentiels »[7] (le surgissement du réel au milieu d’éléments fictionnels). Dans La Guerre du Péloponnèse, écrit à la fin du Ve siècle avant J.-C., l’historien Thucydide interrompt la linéarité de sa narration sur le conflit athéno-spartiate par des micro-récits sur la peste d’Athènes qui ravage la Grèce et décrit le chaos qui s’en suit. Après le séisme qu’a connu Haïti le 12 janvier 2010, Yanick Lahens, tout comme Yves Chemla et autres qui, au lendemain du tremblement de terre, ont témoigné de l’horreur du sinistre, écrit Failles, paru en octobre 2010, une chronique où, revenant sur ce que Dany Laferrière avait nommé « le moment Haïti », elle réadopte l’acte de l’écriture et se lance à une diatribe dirigée contre le pouvoir politique en place. D’autres écrivains écartent de leurs fictions toute empreinte factuelle et leur y confèrent une portée presque prophétique. Jack London et Emily St. John Mandel racontent respectivement, dans La Peste écarlate (1912) et Station Eleven (2014), la dévastation et l’effondrement des villes par la pandémie et la grippe. Signalons que la liste des textes traitant des catastrophes et des épidémies serait trop longue, mais on pouvait tout de même citer à titre d’exemples : l’Iliade d’Homère, Œdipe Roi de Sophocle, Le Décaméron (1349-1353) de Boccace, Journal de l’Année de la Peste (1722) de Daniel Defoe, Les derniers jours de Pompéi (1834) d’Edward G. Bulwer-Lytton, Histoire de la colonne infâme (1843) d’Alessandro Manzoni, La Mort à Venise (1912) de Thomas Mann, La peste (1947) d’Albert Camus, L’Amour au temps du choléra (1985) de Gabriel Garcia Marquez, Tout bouge autour de moi (2010) de Dany Laferrière, et Corps mêlés (2011) de Marvin Victor entre autres.
Partant, la catastrophe et l’épidémie représentent l’Horreur et la monstruosité des forces de la nature et font jaillir au fond des sinistrés ou des malades des sentiments archétypiques. Vu leurs caractères mystérieux, imprévisibles et abstrus, elles mettent les victimes et les témoins devant leurs « peurs primitives » et « l’imaginaire fait le reste, ouvrant à la démesure et aux sollicitations du « mystérieux » et de « l’énigmatique »»[8]. Transposer dans le gigantesque, et dans les figures d’exagération (l’hyperbole et l’emphase), le mal, le danger le risque, c’est allotir à une réalité climatique, géologique ou médicale, un sens métaphorique. Dans La Peste d’Albert Camus, à travers un réseau métaphorique, le narrateur parle de l’épidémie comme s’il s’agit de la guerre : « Il (Rieux) se disait que la trentaine de grandes pestes que l’histoire a connues avait fait près de cent millions de morts. Mais qu’est-ce que cent millions de morts ? Quand on fait la guerre, c’est à peine si on sait déjà ce qu’est un mort »[9]. Chez l’écrivain espagnol Juan Goytisolo, la marginalisation et le bannissement qu’endurent les malades atteints du SIDA, dans son roman Las Virtudes del pájaro solitario, paru en 1988, permettent à l’écrivain de faire le parallèle avec d’autres figures d’exclus et de parias comme les homosexuels, les Juifs et les Arabes. Pour Gabriel Garcia Márquez, le choléra est, dans El amor en los tiempos del cólera (1985), une image métaphorique de l’amour envoûtant que ressent Florentino pour Fermina. Ainsi, tout roman de catastrophe s’inspire du materia prima (ensemble de « métaphores obsédantes »[10]), pour réemployer les termes de Charles Mauron, enregistrant sa fiction à l’intersection des données factuelles et de la dimension mythique, sans que le lecteur sache discerner ce qui relève de la réalité et de son interprétation. Les mythes de la catastrophe sont forgés autour du Déluge et ses variétés où la nature, alliée à Dieu, invoquent le Châtiment divin. Qu’elle relève de la réalité ou qu’elle soit le fruit de la fiction, la catastrophe s’annonce comme un « événement » tel que le conçoit Jacques Derrida, après les Attentats du 11 septembre 2001. Selon lui, l’« événement » n’est considéré comme tel que quand son avènement reste amphigourique et échappant à l’explication logique. En tant que tel, il « déroute, surprend et suspend le sens »[11], car difficile à cerner par le raisonnement cartésien. D’où son élaboration dans une phantasmatique qui déborde largement sa réalité.
D’une manière générale, les sciences humaines, en particulier la littérature ouvrent la porte à des aperçus sur la manière dont les sujets dans un corps social et dans un contexte historique donné, ont géré le traumatisme des pandémies et comment donner une valeur à un monde qui s’altère indépendamment de notre volonté. Les voies d’analyse et d’approche qu’offre la littérature de la catastrophe ou de l’épidémie à la critique sont abondantes. Les contributions de ce numéro ont abordé la thématique des pandémies et des catastrophes naturelles sous maintes angles et dans des aspects assez variés. Mohammed Ajbilou a disséqué au bistouri de Sartre la société dans un contexte de crise pandémique, où se brouillent la réalité et la fiction. Il a démontré, à travers l’étude d’un corpus varié[12], qu’en temps de pandémie, les formes de lutte intersubjective sont diverses ; mais « le message est unique : il n’est pas d’action politique qui puisse se passer d’organisation »[13]. À son tour, Dorel Obiang Nguema a mené une réflexion sur l’attitude des sujets au moment où une catastrophe naturelle frappe une société humaine, à partir du roman Danser les ombres (2015) de Laurent Gaudé. Obiang Nguema démontre, à travers les (ré)actions des personnages au fil de la narration, comment l’écriture, en temps de cataclysme, amène les sujets à affronter les épreuves, à résister et à rester en vie. Alors que les épidémies de la peste et du choléra ont inspiré les romanciers, la variole ou « la mort rouge » fait rarement l’objet d’une fiction. Édith Perry décrypte, dans son analyse du roman La Quarantaine (1995) de J-M.G. Le Clézio, l’impact de l’isolement sur la vie des sujets, par suite de la propagation de la variole sur un îlot des Mascareignes. Perry illustre au fil de l’analyse la visée politique de l’écriture de Le Clézio et démontre que « la fiction déforme les données du réel pour mieux dénoncer l’action de la Synarchie »[14]. Outre que la peste, le choléra et la variole, Pierre Suzanne Eyenga Onana s’attarde dans son analyse sur une maladie virale considérée telle une pandémie : le Sida. L’écriture de la pandémie est explorée dans le roman J’ai le SIDA de Blasius Ngome, à travers l’examination, sous le prisme d’une approche sociocritique, des « différentes formes dialogiques qui interagissent à travers l’intertextualité, l’intergénéricité et l’interartialité »[15].
Si les contributions évoquées ci-dessus illustrent les caractéristiques attribuées à l’imaginaire viral ou pandémique en mettant en avance les aspects que revêt la fictionnalisation du cataclysme dans l’écriture romanesque, Nejmeddine Khalfallah et Jean Bebdika ont exploré les portées herméneutiques formulées à propos de ces événements bouleversants. Afin de gérer au mieux la crise sanitaire inédite de Covid-19, la plus haute institution religieuse en Tunisie, nommée Dīwān al-Iftā’, délivre, en toute urgence, cinq avis juridique (fatwā-s), dans l’espoir de répondre aux défis posés par la pandémie. Khalfallah examine, dans une analyse remarquable, la structure argumentative de ces avis juridiques, tout en décryptant les registres de parole ainsi que les stratégies de discours. Bebdika, quant à lui, questionne, dans son étude, la manifestation des visions eschatologiques bibliques dans les romans apocalyptiques. Sa réflexion, orientée vers la poétique du mimotexte, débouche sur le fait qu’une « lecture herméneutique et intertextuelle du corpus confronté aux Saintes Écritures conduit à affirmer que l’imaginaire eschatologique des romanciers et les prophéties bibliques sur la fin des temps sont concordants »[16].
Les phénomènes naturels et les catastrophes climatiques dévastatrices ont également trouvé leur part dans les contributions de ce numéro de la revue. Paul Kana Nguetse et Joël Meli Silatsa ont interrogé, dans leur étude des romans Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé et Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain, la représentation de la sécheresse à travers une lecture des procédés narratifs tels que les descriptions, les figures rhétoriques et les choix lexicaux dénotant le changement climatique qui, aujourd’hui, menace inéluctablement l’équilibre écologique. La démonstration faite dans cet article souligne l’importance de l’éco-poétique que livrent Roumain et Gaudé et qui peut être perçu tel un appel à la révision des rapports qui relie l’homme à la terre, l’environnement et la nature. La problématique environnementale est abordée par Eline de Mathuisieulx à travers son analyse du phénomène de la catastrophe à partir de l’avalanche de Caradhras dans The Lord of the Rings de Tolkien. À travers son étude, il s’avère qu’un événement destructeur comme la chute brutale de neige se détachant d’une montagne « peut être conçu comme objet esthétique, si l’on se place dans la tradition des auteurs romantiques et gothiques, pour qui cette cruauté donne lieu à une expérience sublime, sensation de l’infinie puissance de forces transcendantes »[17]. Marina Myriam Ondo traite le dilemme de la catastrophe naturelle à Haïti ; mais sous le prisme d’un séisme qui a frappé le pays le 12 janvier 2010. Ce séisme qui a déclenché une crise socio-économique est, selon Myriam Ondo, « à l’origine de la prolifération d’une abondante littérature de la catastrophe naturelle »[18]. À partir d’une lecture textuelle des romans Noires blessures (2011) et dans Ballade d’un amour inachevé (2013) de Louis-Philippe Dalembert, Myriam Ondo entend montrer comment le récit poétique se déploie dans la production romanesque en explorant le pouvoir de la fiction à nourrir le réalisme merveilleux. Nouha Yaakoubi tente d’explorer l’imaginaire catastrophique métamorphosé en déconstruction dystopique chez Boris Vian, notamment dans son roman L’écume des jours. Yaakoubi examine la notion d’affolement de l’imaginaire face à la catastrophe en s’appuyant sur l’adaptation cinématographique du roman par Michel Gondry. Selon Yaakoubi « l’imaginaire est le support d’un mal-être qui touche les principaux fondements de la perception de la réalité, notamment en cas de crise »[19]. Plus loin, Samar Chenouda, examine le pouvoir de l’humour face à la pandémie et comment en Égypte contemporaine particulièrement, il a joué un rôle prépondérant dans la dédramatisation des tensions créées par le Covid-19. En s’appuyant sur des créations artistiques post-contemporaines (chansons détournées, vidéos, entre autres), Chenouda a su faire ressortir la dimension satirique sous-jacente à la production artistique égyptienne dont la popularité a fait le tour du monde arabe. Bien plus qu’un motif de jubilation, l’humour, selon l’analyse de Chenouda, s’avère répondre à un besoin vital pour réduire les répercussions de la crise sanitaire à la suite du confinement imposé par plusieurs pays du monde arabe et du monde entier. Finalement, et non le moindre, l’article de Patrícia Souza Silva interroge la dimension ironique du comportement humain pendant la pandémie du covid-19 en intertextualité à l’article « Le Savon » de Francis Ponge. Elle démontre comment les objets banals acquièrent, en temps de pandémie, davantage de valeurs. Selon Souza Silva, l’écriture sert à « enlever le voile qui dissimule le moteur des actions dites banales »[20]. Les effets néfastes de cette pandémie qui a envahi l’ensemble des pays du globe depuis l’avènement de l’année 2020, sont ainsi allégés par la voix des artistes et les plumes des écrivains. Ces derniers ont pu, plus ou moins à leur manière, atténuer les retentissements de la pandémie sur la vie individuelle et collective.
La mise en scène du pathos jouit d’une place de choix dans l’analyse de la fiction du désastre. L’objet de celle-ci est en réalité le discours passionnel (répertorie les passions et les fait éclaircir) plus que le discours passionné (expose les passions et les fait auditionner). Le travail de l’écrivain sur la représentation du pathos implique l’étude de sa mise en scène pour interpréter ses différentes conceptions dans la fiction de la catastrophe et la façon dont il le conjugue à l’action, à l’intrigue et à la visée de l’histoire.
Ce numéro de la revue Legs et Littérature met en exergue les écritures des pandémies et des catastrophes naturelles dans une optique de problématisation du rôle de la littérature à la résistance face aux cataclysmes et à nous relier, même si confinés entre quatre murs, avec nos autres qui ont vécu, dans une période historique différente, une tragédie similaire. Une telle pensée peut sonner, en temps actuel, tel un espoir, lorsque l’on appréhende le problème au regard du fait que nous ne sommes pas les seuls à combattre la dévastation mondiale provoquée par le Covid-19. Ainsi, la littérature en dit tant sur les manières sous lesquelles l’être humain tente de faire face à l’épreuve, elle peut, d’une manière ou d’une autre, éclairer notre rapport à l’épidémie qui ressort de l’ordre de la nature et à laquelle fait face tout un monde.
Alma Abou Fakher, Ph.D.C.
Mourad Loudiyi, Ph.D
[1] Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, Paris, 1980, p. 364.
[2] Hippocrate, La nature de l’homme, vol. I, [Trad. Jacques Jouanna], Berlin, Akademie Verlag, 1975, p. —.
[3] Grégory Quenet, « La catastrophe, un objet historique ? », https://www.cairn.info/revue-hypotheses-2000-1-page-11.html, p. 17. [Consulté le 3 mars 2010].
[4] Ibid.
[5] B. Edelman, Le droit saisi par la photographie, Paris, Flammarion, 2001, p. 35.
[6] Florian Alix, « Le séisme haïtien en littérature », in ELFe XX-XXI (Études de littérature française des XXe et XXIe siècles), Littérature et actualité, n° 3, Paris, Classiques Garnier, 2013, p. 137.
[7] John Searle, Sens et expression. Études de théorie des actes de langage, Paris Minuit, 1979.
[8] Lauric Guillaud, La Terreur et le sacré : la nuit gothique américaine, Paris, Michel Houdiard, 2003, p. 9.
[9] Albert Camus, La Peste, Paris, Gallimard, 1947, p. 48.
[10] Gilbert Durand, Les structures anthropologiques de l’imaginaire, Paris, Dunod, 1992, p. 306.
[11] Amélie Brito, « Obscur événement », in P. Glaudes et H. Meter (dir.), Le Sens de l’événement dans la littérature des XIXe et XXe siècles, Actes du colloque international de Klagenfurt, 1er-3 juin 2005, Peter Lang, 2008. URL– http://www.fabula.org/revue/document3841.php [consulté le 3 mars 2010].
[12] Il s’agit de La Peste écarlate de Jack London, La Peste d’Albert Camus, Le Hussard sur le toit de Jean Giono et L’aveuglement de José Saramago.
[13] Mohammed Ajbilou, « Penser la pandémie avec Sartre », p. 81.
[14] Édith Perry, « Sous le règne de la variole », p. 51.
[15] Pierre Suzanne Eyenga Onana, « Hybridité langagière et esthétisation de la pandémie du VIH/SIDA dans J’ai le SIDA de Blasius Ngome : entre intertextualité, intergénéricité et interartialité », p. 147.
[16] Jean Bebdika, « De la Bible à la fiction : l’eschatologie biblique dans les romans apocalyptiques contemporains », p. 213.
[17] Éline de Mathuisieulx, « Sublimes avalanches : la cruelle beauté de la montagne dans The Lord of the Rings de « J. » « R. R. » Tolkien », p. 271.
[18] Marina Myriam Ondo, « Une écriture poétique de la catastrophe naturelle chez Louis-Philippe Dalembert », p. 21.
[19] Nouha Yaakoubi, « Imaginaire de la catastrophe et catastrophe de l’imaginaire : du texte à l’écran », p. 85.
[20] Patrícia Souza Silva, « La revalorisation des produits ordinaires en temps de crise : de Le Savon de Francis Ponge au PQ », p. 201.
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