Vient de paraître le 15 octobre 2024 le cinquième numéro de la revue Bibliodiversité autour de la thématique « Précarité de l’édition indépendante » chez Double ponctuation en partenariat avec l’Alliance internationale de l’édition indépendante (AIEI). Ce nouveau volume qui se veut le résultat d’un travail d’enquête internationale auprès d’une soixantaine de maisons d’édition de 29 pays regroupe une quinzaine d’articles, d’entretiens et de témoignages d’éditeur.rice.s, universitaires et professionnel.les du livre et de l’édition. Les textes portent essentiellement sur la fragilité des maisons d’édition et les pratiques éditoriales dans les pays frappés par les problèmes d’ordre (infra)structurel et les crises à dimension variable.
La précarité de l’édition indépendante est un fait indéniable. La réalité quotidienne des éditeurs et éditrices indépendantes parle d’elle-même. Dans la note de présentation de la revue, le propos est on ne peut plus clair :
la précarisation de l’édition indépendante s’accentue. Pourtant, sa contribution à la bibliodiversité n’est plus à démontrer. Véritables « capital-risqueuses », les maisons d’édition indépendantes repèrent les talents de demain et donnent la parole aux personnes minorées – bien plus que d’autres structures éditoriales.
En passant en revue les difficultés liées au métier d’éditeur dans un pays en contexte de crise comme Haïti, l’éditrice et universitaire Mirline Pierre revient sur sa situation au sein de sa maison d’édition qui, au cours des dix dernières années, a beaucoup contribué à façonner et rénover le paysage littéraire, culturel et éditorial dans son pays.
La revue Bibliodiversité est disponible en ligne en version numérique sur le site de l’Alliance [Cliquer pour commander].
Le sommaire du numéro suivi de l’introduction de l’article de Mirline Pierre :