Collection : Classique (Notes et commentaires de DIeulermesson Petit Frere)
Illustration : Mitchel Monpremier
Parution : 24 octobre 2014
ISBN : 9789997086020
Prix : 625 HTG ; 12 USD
Publié pour la première fois en 1902 et repris dans premier tome de l’édition complète de ses œuvres, Le flibustier d’Etzer Vilaire, ce récit poétique que la critique littéraire traditionnelle qualifie, à tort et à travers, d’essai de roman en vers, est sans conteste, l’œuvre d’un grand humaniste. L’on ne finira jamais peut-être de s’interroger sur la catégorie générique de l’œuvre. Une œuvre d’une grande force dans laquelle le poète aborde avec beaucoup d’adresse des thèmes chers à la poésie romantique de son époque. En plus d’être un récit largement hanté par l’idée de la mort, le doute ou le scepticisme face à l’amour du genre humain, donc de l’autre.
Le flibustier est un livre capital dans l’œuvre d’Etzer Vilaire. Récit de la fuite, de l’aventure et de la quête, il porte, dans son ensemble, sur les questions liées aux problèmes de l’existence humaine, de l’incompréhension, le doute et le désespoir. L’auteur y aborde également, dans un langage qui lui est propre, la question de la foi – donc de la destinée et de l’âme. En bon religieux pour ne pas dire spiritualiste, Vilaire s’interroge sur le sens à donner à la vie et réfléchit sur le passage de l’homme sur terre, les bienfaits et méfaits de la civilisation, les caractères futiles des choses de ce monde.
A propos de l’auteur
Poete, journaliste, enseignant et avocat, Etzer Vilaire nait à Jérémie, dans le sud-ouest d’Haïti, le 7 avril 1872. Il est probablement l’auteur le plus prolifique de sa génération. Il a collaboré à la revue La Ronde aux côté d’écrivains comme Sylvain, Pétion, Moravia. En 1912, il reçoit le prix Davaine de l’Académie Française. Il meurt en 1951 à l’âge de 72 ans.