Auteur : Collectif (Sous la direction de Salma Fellahi et Réda Bejjitt)
Titre : Arts et littératures d’Afrique. Récits, Discours, Images. Revue Legs et Littérature no17, vol 1 et 2
Collection : Revue Legs et Littérature
Date de parution : 1 septembre 2021 (Avec le précieux soutien de la Fondation connaissance et liberté (Fokal)
ISBN : 978–999707-11-3-2
Prix : 1 200 Gdes; UDS 22.95
« L’Afrique » [1], voilà un terme qui fait bien souvent penser, par sa résonnance vocalique et l’imaginaire collectif mondial, au soleil, à la lumière, à un certain exotisme. Mais, quand on contemple l’évolution littéraire et artistique du continent africain, les représentations sont diverses et dépassent évidemment l’exotisme qu’on lui prête. Que les créations soient d’ordre oral ou écrit, elles sont la preuve qu’un peuple prend forme à l’aide de ses croyances locales, mais également grâce aux jumelages socioculturels qui sont parfois dissimulés ou indirects.
D’un point de vue interculturel, l’imaginaire africain a été confronté au colonialisme, au post-colonialisme et à la modernité, mais il n’en est pas moins vrai qu’il a gardé ses spécificités ancestrales, visibles dans tous les arts et les littératures. Dans ce sens, la littérature orale et les arts interagissent inévitablement avec la littérature écrite et l’imaginaire populaire de chaque pays africain. Ainsi, chaque créateur, lettré ou pas, met en évidence des idéologies et des concepts, des croyances dites sacrées, qu’il s’agisse de poésie, de chant, de danse, de peinture, de monographies, de cinéma, de théâtre ou d’architecture. Dès lors, et étant donné cette richesse plurielle, il est judicieux de parler de littératures et d’arts au pluriel car les singularités et les confluences culturelles sont inévitables.
Le présent premier volume Legs et Littérature s’ouvre sur l’article de Salma Fellahi, « Éloges textuels spirituels et poétiques dans la musique aissaoui marocaine », qui met en exergue les particularités d’un chant poétique spirituel populaire marocain qu’est la musique Aissaoui[2]et dont les auteurs sont méconnus ; ce sont surtout les chanteurs qui sont sur les devants de la scène. Son objectif est donc de réhabiliter les auteurs dont les qasaid (poèmes) sont déclamés par des centaines de chanteurs dans les cérémonies, les concerts et pendant les fêtes, aussi bien religieuses que profanes. Elle a choisi, à cet égard, trois poètes qui sont Ahmed El Grabli, Mohammed Ben Ali Messfioui Denati et Driss Ben Ali Senassi qui font partie du 19ème siècle, dont les textes sont l’exemple d’une identité marocaine indirectement influencée par l’Afrique noire….
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